Parmi les vestiges, souvent très arasés, des édifices antiques publics et privés que le temps a conservés, les pierres de seuil ont depuis longtemps attiré l’attention des modernes. Ces blocs sont en effet facilement reconnaissables à leurs mortaises particulières ou à leur feuillure. En plus de l’apport fonctionnel qu’ils livrent en indiquant l’emplacement des passages entre les différents espaces des édifices considérés, et en révélant l’existence de systèmes de fermeture disparus, ces éléments cruciaux conservent aussi souvent, à travers les divers réaménagements qu’on y perçoit, les traces d’évolutions chronologiques. Ils viennent ainsi compléter ou préciser les informations tirées des fouilles stratigraphiques ou de l’étude du bâti. Cette journée ouvre un espace d’échange et de réflexion commune sur l’étude des portes antiques et de leurs dispositifs de fermeture à travers l’analyse des seuils et autres traces archéologiquement conservées.
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