Que la place occupée par les échelles psychiatriques soit devenue centrale dans le processus de recherche, l’expertise sanitaire et bien au-delà, fait l’objet d’un constat largement partagé. Pour autant comment rendre compte d’un tel développement ? Par ailleurs, que peut-on dire de l’incidence de ces tests lorsque, délaissant l’exposé de leurs principes, on ausculte leurs usages ? Autrement dit, la légitimité scientifique du test une fois acquise, quel en est le retentissement clinique ? Quelle place occupe-t-il dans la consultation et l’activité thérapeutique ? Enfin, au-delà des tests psychiatriques à proprement parler, à quel genre d’incidences donne lieu le développement de la testologie en population générale, dès lors qu’il y est question de recenser des pensées, des sentiments ou des comportements apparentés aux troubles mentaux ?
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