Ce colloque se propose d'interroger la notion de bien-être, d'un point de vue juridique, dans ses rapports avec le cadre de vie général, l'environnement et la santé mais également le travail, l'école et les animaux. Le bien-être figure de plus en plus dans des textes de droit dur, alors qu'il a pu être considéré pendant longtemps comme une idée issue du droit souple, un simple objectif programmatique s'apparentant à la recherche du bonheur ou plus généralement à la qualité de la vie, prise en considération marginalement par le droit de l'environnement et le droit de l'urbanisme. Le bien-être mérite donc d'être défini par rapport à des expressions voisines et d'être consolidé dans sa teneur juridique. Il est aussi intéressant de voir comment le droit appréhende une notion a priori non juridique, éminemment subjective, et qui dépasse finalement la sphère individuelle pour essaimer dans la société et dans les collectivités qui la composent.
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